lundi 1 février 2010

Ben Howard


Un artiste à découvrir.

Actuellement, vous ne trouverez rien sur le site de deezer, mais cet artiste a un myspace. Il est l'une des révélations 2010. Parrainé par Fink, il est passé à la dernière émission "one shot note" le mercredi dernier encore visible ici.
A noter que fink passera à celle de cette semaine ci vous ne le connaissez pas.

jeudi 23 avril 2009

Ouverture d'un blog perso

Un simple post pour vous avertir que j'ai ouvert mon blog perso. Critique de films, musiques, expériences, enfin tout le tralala qu'on trouve généralement sur un blog ... Avec les critiques je vous économiserais peut-être du temps (films nuls ...) ou vos oreilles (musique qui n'en vaut pas la peine ...). Vous y trouverez quelques infos sur mon travail ...
Bon surf !

mercredi 8 avril 2009

Concert Keziah Jones


Voilà, juste pour bien prouver mes dires. Histoire que personne me traite de menteur...
Posted by Picasa

4ème édition

Le petit Mercredi politique de gaets n°4 : David & Goliath

La situation au Moyen Orient a toujours été une belle pagaille. Depuis 1948 et la création d’Israël, on ne peut pas dire que la paix ait été très présente dans la région. Le fait de vouloir représenter ce conflit comme une guerre de religion, ou un combat entre le beau et démocratique Occident contre le barbare et moyenâgeux Orient, n’ai qu’un joli effet d’étiquettes à peine capable de camoufler la complexité des faits.
La première chose à se mettre en tête en parlant de ce conflit, c’est que, d’un certain point de vu, il est religieux. Pour les Palestiniens, comme pour les Israéliens, la religion d’état est plus qu’un simple fait. Avoir des parties politiques ultra-orthodoxes ou islamistes (dont les idées sont étrangement proches, en particulier sur la condition de la femme) ne surprend personne, sauf dans la vieille Europe, où la laïcité des gouvernements est devenue un fait établi. Si ce conflit s’est envenimé, une part des responsabilités peut en être imputée à ces partis religieux, qui ne cessent de réclamer l’annihilation de leur voisin. Le genre de théorie de complot qu’ils peuvent inventer est effarant. Dans le désordre, citons la conspiration juive derrière l’affaire Lewinsky, dans le but de déstabiliser Clinton, le premier président américain à vouloir reconnaitre la Palestine, ou encore la supposée islamisation des pays occidentaux, en particulier depuis l’élection de Barack "Hussein" Obama…

Ensuite, le conflit en lui-même prend des tournures très différentes selon de quel côté de la frontière on se trouve. En Palestine, le terrorisme est devenu l’un des derniers moyens d’expression. Beaucoup d’israéliens (et d’occidentaux) ne veulent voir dans le terrorisme que la folie, la barbarie aveugle et le résultat des luttes de pouvoir entre groupes (c’est à celui qui fera les plus grands massacres). Le terrorisme traduit la souffrance d’un peuple. Les gamins de 15 ans qui se font sauter au milieu des places de Jérusalem ne sont pas les "méchants" à opposer aux "gentils" soldats israéliens. Voilà ce que dit Louise Richardson, irlandaise, presque membre de l’IRA à 14 ans (donc elle sait de quoi elle parle), aujourd’hui rectrice de l’académie de St Andrews et l’une des plus grande spécialiste mondiale du terrorisme : “Dans le processus de radicalisation, il n’y a pas de différence fondamentale entre les terroristes et le commun des mortels. Ce sont des gens comme vous et moi. Et, très souvent, ce sont des idéalistes. […] Le terrorisme est une tactique, et la terreur une émotion. Aussi cela n’a-t-il aucun sens de déclarer la guerre à l’un comme à l’autre." Beaucoup pensent que tenter de parler avec les terroristes, comprendre leur motivations et essayer de remédier aux problèmes qui les ont poussé sur cette voix, c’est collaborer. Ce discours a été répété des centaines de fois par les parties au pouvoir aussi bien en Israël qu’aux USA (où pendant un bon moment, discuter des décisions de Bush était considéré comme faire le jeu des terroristes). C’est pourtant le seul moyen d’empêcher la radicalisation d’un conflit comme celui qui se joue au Moyen Orient. Et la seule façon d’y arriver, c’est à travers la génération la plus jeune : l’éducation et la cessation des représailles sur les civils sont les seules choses qui empêcheront de nouveaux kamikazes de se présenter.
Pour ce qu’y est d’Israël, j’ai toujours pensé que la plupart des torts revenaient au plus fort des deux protagonistes, qui devrait (théoriquement) être plus responsable et montrer l’exemple. Mais je suppose que c’est assez naïf comme point de vu. On ne peut pas dire que les caprices américains et leurs attaques de cibles sans preuve soient vraiment de bons exemples aux yeux du monde. L’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, appuyé par le parti russophone et les ultra-orthodoxes (on se demande comment ces deux derniers ont fait pour s’entendre) ne promet pas grand-chose de nouveau. Les deniers discours du gouvernement israéliens ne sont que pour rappeler que les palestiniens ne sont que des animaux et que la vie d’un juif vaut plus que celle d’un goy (et en particulier si ce dernier est musulman). Comment vouloir régler un conflit lorsqu’on ne reconnait même pas l’humanité de ses voisins ?
Quand à l’absence de réaction de la communauté internationale (et en particulier de l’ONU), je pense que ça vient surtout de cette absurdité de conseil de sécurité et du droit de veto de chacun de ses membres (et évidemment, des USA qui ne voteront jamais pour une intervention). Les reliques de la guerre froide continuent de nous pourrir la vie. Même les décrets de l’ONU ne sont pas appliqués. Le fameux mur entourant la Palestine a été déclaré 3 fois hors la loi et il continue d’être construit ! C’est un bel exemple d’une nation qui se veut résolument intégrée au monde que de refuser d’appliquer les décrets de la communauté internationale. Le désarmement du Hezbollah ne semble plus à l’ordre du jour non plus. Il semble que cet absence de réaction de l’ONU provienne un peu d’un sentiment mondial à la fois de honte et d’obligation envers le peuple juif (assez justifié, mais il ne faut pas que ce soit à l’encontre d’un autre de peuple).

Il n’y a pas grand-chose qui soit aujourd’hui en mesure de stopper aussi bien les attaques terroristes que les répliques sanglantes. Tant que ces actions seront "légitimes" ou tout du moins justifiées aux yeux d’un peuple comme de l’autre, il semble difficile d’établir une paix durable. Certaines voix commencent cependant à s’élever d’un côté comme de l’autre, principalement chez les israéliens, pour demander pardon pour les atrocités commises. Tant de haines accumulées sur plus de deux générations ne vont pas s’envoler du jour au lendemain, et il est vraiment dommage qu’une coalition droite - extrême droite se retrouve au pouvoir en Israël. Il ne reste plus qu’à espérer que les actions du genre de celle de Daniel Borenboim et de son "West-Eastern Divan Orchestra" se multiplieront (ici).

C’est tout pour aujourd’hui ! Bonne fin de semaine à tous et n’oubliez pas de scruter l’actualité !

PS : Keziah Jones sur scène, c’est du Jimmy Hendrix version africaine. Je recommande fortement !

dimanche 8 mars 2009

Hugh Coltman


Anciennement leader et chanteur-harmoniciste du groupe "The Hoax", je découvre Hugh Coltman ce week end à TARATATA. Prenez une voix assez sympa, mettez-y un mélange de jazz, de blues, de pop et vous tomberez sur son album sortie en octobre 2008 : "Story From the Safe House".

Je vous laisse découvrir cet artiste,

Musicalement ;)

samedi 14 février 2009

Interesting Times

Bonjour à tous !

Voilà, voilà, avec un peu de retard (y en a qui bossent !). Même si je publie aujourd’hui, la plupart a été écrit mercredi, pour ne pas déroger à la règle. Bonne lecture !

Le petit Mercredi politique de gaets n°3 : Interesting Times

Il existe une ancienne malédiction chinoise qui dit « Puissiez vous vivre des temps intéressants ». Pour tout non initié à la philosophie de Lao-Tseu ou pour les réfractaires à l’œuvre de Pratchett, il est surement difficile de considérer cela comme une insulte ou une réplique de premier plan. Sauf que, évidemment, en y réfléchissant un peu, ça prend tout son sens. Quel est d’un point de vu historique la période la plus intéressante ? La Révolution Française où tout le monde se faisait dézinguer en permanence, ou le règne, aussi ennuyeux qu’insipide, de Louis XIV ? Alors évidemment, pas de bol pour nous, il semble bien que notre Zeitgeist (ça veut dire « Esprit du Temps » en allemand) ait pris un coup dans l’aile avec la crise et que nous soyons, du coup, destinés (ou condamnés) à vivre des temps intéressants.

Un journaliste politique et historien américain dont j’ai perdu le nom a écrit il y a quelques années que l’Histoire était arrivée à son terme. Avec la victoire des Etats-Unis dans tous les domaines (politique, économique, idéologique,…) après la guerre froide, beaucoup partageaient sa vision d’un monde non plus seulement unipolaire, mais bien universalisé. L’avenir était radieux, les USA guidant le monde vers sa prochaine ère de paix, que l’on considérait même comme la dernière. Evidemment, pas mal de problèmes ont depuis secoué cette jolie utopie : les grincements de dents russes, l’hégémonie industrielle de la Chine, la radicalisation de certains pays arabes… Tout cela pouvait encore passer pour des sursauts nationalistes avant l’avènement de la Concorde, ce futur système d’ordre politique, mondial et social inventé par les plus brillants historiens et sociologues, et qui devait suivre les ères (dans l’ordre chronologique) barbare, tribale, féodale et démocratique. Je vous passe les détails, c’est une théorie très complexe mais assez intéressante.

Mais un problème bien plus grave s’est présenté : la première crise financière, industrielle et de consommation mondiale. Du coup, le capitalisme "traditionnel" qui devait guider le monde vers le paradis sur terre (et j’embellis qu’à moitié) vient de se prendre un revers assez colossal. Il semble donc que notre modèle actuel est plus de défauts que prévu. Et ne pensez pas surtout pas que cette crise soit financière, tel que beaucoup voudrait le faire croire. Elle cache des problèmes structuraux bien plus graves !

Je ne suis pas vraiment un inconditionnel de la politique sarkosienne (un petit type tout nerveux qui s’agite tout seul en hurlant, ça me rappelle trop les minipouss et leurs chansons débiles) mais son denier discours a eu au moins pour mérite de bien faire prendre conscience à tout le monde qu’il existe un grand dérèglement au niveau mondial, où une multitude d’opérations se trouvent dans une zone éthique grise et où aucun contrôle ne s’exerce. Dans un cadre politique mondial, l’ONU est cet outil de contrôle. Même si il a du mal à se faire entendre, ou si quelques uns le court-circuitent souvent en posant leur veto au conseil de sécurité (qui est une vraie relique de l’impérialisme et du colonialisme), il reste tout de même la conscience (indépendante ou presque) du monde et le garant de la paix.

Evidemment, et malheureusement, un tel organisme de contrôle n’existe pas dans le monde économique et financier. Et vu à quel point ces deux domaines influencent non seulement la vie du quidam lambda mais aussi celle de pays tout entier, il serait peut être temps qu’une autorité mondiale soit créée. En attendant les états se substituent à cet organisme et joue la carte du protectionnisme.

Certains pensent qu’il est temps de retourner à une économie plus régionale et protégée, plutôt qu’un grand marché mondial. D’autres, au contraire, pensent que le marché va finir par s’autoréguler, simplement pour sa propre survie (sauf que pour cela, à mon avis, il faudrait qu’il puisse réfléchir un peu plus sur le long terme pour rechercher les profits). Dans tous les cas, il est important de se demander qui et à quoi doit servir l’économie telle que nous la connaissons : à générer de la richesse ? À faire vivre l’humanité selon certains standards matériels ? Est-ce qu’il faut ajouter un peu d’écologie dans tout ça ? À ces questions, la plupart des gens répondraient sans doute qu’ils désireraient un peu plus d’éthique et de responsabilité dans le monde des affaires. Mais ce serait comme de dire qu’il faut plus de dialogue dans le conflit Israélo-palestinien : c’est très louable, très naïf, et pour finir complètement hors de propos.

Autant être aussi clair que possible : le système économique de marché mondial n’est pas viable à l’échelle de la planète. Du moins pas pour très longtemps. Les prochains défis de cet économie seront sans doute la surpopulation (préparez vous tous à la politique de l’enfant unique dans le monde), l’écologie (ou au moins notre rapport à l’environnement : est ce qu’on vit comme un essaim de sauterelles et qu’on quitte la planète quand on a fini ?), le poids politique croissant des intérêts économique (qui a envie de voir des guerres entre multinationales ?) et l’établissement d’une identité "mondiale" qui ne soit pas trop en conflit avec les aspirations nationales. Il est à peut prêt certain qu’un problème de ce type serait en mesure de tout remettre en cause, alors plusieurs... Le temps risque réellement d’être compté !

On peut toujours éteindre un incendie avec un verre d’eau. Il suffit juste de le prendre à temps. Tant qu’à devoir changer, il vaut mieux le faire le plus tôt possible. Réfléchissez bien à comment régler tout ça. C’est sans doute des cerveaux de notre génération que sortira la solution. Et préparez vous à vivre des temps intéressants…

lundi 9 février 2009

Cowboys Fringants


Les cowboys fringants. Québécois d'origine et fiers de l'être, ce groupe au nom pour le moins comique a achevé sa tournée européenne samedi soir sur le sol Suisse, à l’Arena de Genève pour regagner l’hiver de leur pays natal. Faut dire que le peu de neige urbaine leur met probablement le moral à zéro.

Tryo, Matmatah sont probablement des groupes se rapprochant de ce que propose les cowboys fringants. De Tryo on retiendrait les paroles et leur côté anticonformisme. Toutefois, ils semblent moins acharnés à gueuler contre le système ou le font autrement je ne sais pas, toujours est-il que certains de leurs morceaux comme « en berne » passe et repasse sans mal ! De Matmatah on retiendra la musique, un peu rock alternatif et de belles ballades acoustiques. Finalement, je me demande si Ska-p ne correspondrait pas aussi à établir un parallèle. Moins punk, peut-être aussi moins dénonciateur et plus varié … Il est difficile de les confronter à un autre groupe, mais leur style et inimitable : on pense à un rock-punk-folk-québécois avec bien sûr un accent de là-bas qui rend le tout tellement dépaysant et donc tellement agréable. En bref, y’avait un vent québécois sur l’Arena de Genève samedi soir et on avait la chance d’y être.

C’est en petit comité que nous nous sommes rendus à cette manifestation : Loïc, Benjamin, Perrine et moi. Y’avait bien aussi mon futur fils, mais ne prenant pas de siège…. Perrine et Loïc ont apprécié les albums de ces cowboys fringants, mais sans toutefois capotés, ils m’ont accompagné histoire que je n’y aille pas seul et aussi pour passer un moment entre potes. Ils n’auront pas été déçus, en plus de passer un moment ensemble, nous avons passé une soirée mémorable. Le concert fut époustouflant, à tout point de vue. Les morceaux s’enchainent sans temps mort, la fin de l’un coïncide avec le début d’un autre, c’est incroyable le rythme qu’ils arrivent à tenir. On passe par un maximum de sentiments, on crie, on rit, on pleure aussi même si c’est une façon de parler. Les textes sont simples, mais imprégnés d’une telle vérité qu’ils en deviennent addictifs. Karl, le leader et chanteur, nous fait vibrer au timbre de sa voix, qui n’a pourtant rien d’extraordinaire. Il se passe un je ne sais quoi quand il chante, et sa voix grave parfois tremblante nous fait ressentir largement ce que le groupe a sans doute dû traverser. En bref, les cowboys fringants savent vous prendre aux tripes avec des textes trempés de réalité. Tous les thèmes y passent, la politique, l’environnement, les petits moments historiques du Québec, les expériences de la vie, qu’elles soient drôles ou tristes, tout est là, le répertoire est très varié. Pro environnement ils ne sont pas pour autant virulents et alarmistes comme les grands conglomérats écologiques mondiaux. Ils aiment à parler des folies humaines qui affaiblissent la Terre, folies desquelles ils ne s’excluent pas. Ils œuvrent à rendre les choses meilleures, samedi soir et grâce aux entrées réalisées, c’est 5000 arbres qui seront replantés en Indonésie, un par place, en partenariat avec « Planète urgence ». Musicalement, ils sont énormes, même si ces Québécois préféreraient qu’on emploie le terme « écœurant » ! Les musiciens sautent, tournent, court sans arrêt, à côté, Angus Young semble handicapé, c’est ahurissant une telle énergie. Marie-Annick, la multiinstrumentaliste qui possède une prédilection dans le violon sait vous faire vibrer avec ses interventions inattendues solos endiablées. Elle bouge autant que les autres musiciens avec un violon, ça force le respect ! Une dernière chose, les morceaux vont vite, les paroles aussi et en plus ils chantent en québécois, n’essayez pas de capter les paroles, les albums sont là pour ça !

En tout, ce n’est pas moins de 3h de spectacle, découpées en deux parties plus un, puis deux, puis trois rappels ! Quand je dis « rappel », je ne pense pas à une chanson, mais toute une tripotée. La fin de spectacle, 3ème rappel, un morceau « les étoiles filantes » et des cowboys désireux de quitte le sol européen avec un souvenir d’exception. Ils appellent à nos portables, à nos briquets, à nos dents fluorescentes, à nos poils de nez brillants… pour construite à notre manière une pluie d’étoiles filantes dans l’Arena. Le public joue le jeu, et rapidement c’est un ciel étoilé qui leur apparait, vue de la scène ce doit être splendide, tu parles d’un souvenir …

Les cowboys fringants, c’est vrai, ça fait du bien, mais ça peut faire pleurer aussi. Ils donnent tout ce qu’ils peuvent et de ce que je me souviens ça correspond bien à la philosophie québécoise. Si vous avez l’occasion de les voir sur scène, je ne peux que vous encourager à aller les voir, ça vaut vraiment la peine et comme dirait Karl « en plus qu’on s’amuse comme des malades, on fait du bien à la planète ». J’en appelle maintenant aux Caennais du plat pays du nord. Les cowboys fringants reviennent en France, au mois d’avril pour cinq ou six dates en France dont une pour la ville de Caen alors si vous voulez vraiment vous divertir foncez et ne regardez pas la dépense lol, pour sûr, vous passerez un super moment.

dimanche 8 février 2009

Musique


Voici un album que j'ai découvert grâce à notre musicien de crèche.
C'est un savant mélange de musique traditionnelle irlandaise et de Vivaldi.
Petit retour aux sources et à la musique instrumentale.
désolée je suis pas très douée avec deezer ... je vous laisse donc le soin de chercher un lien pour écouter.

bonne journée
(sous 5cm de neige à Annecy)


P.S: image empruntée sur le web

vendredi 30 janvier 2009

Mauvaise réception à l'écran



















Un petit post juste pour le petit souvenir.
Au moins, à la fin de la journée, il y avait de la bonne neige.

Je réserve la photo de Dominique avec sa moustache gelée pour une autre occasion.

mercredi 28 janvier 2009

Deuxième épisode !

Les petits mercredi politique de gaets n°2 : Sea, Sex & Guns


Je suis tombé sur un petit article qui m’a fortement impressionné et doucement fait rire il y a pas très longtemps. Et comme par hasard, il émanait d’un état des USA qui a toute ma vénération, et cet état, c’est évidemment… le Texas. Ne vous méprenez pas, je ne suis absolument pas anti-américain ! La plupart de ceux-ci sont très cosmopolites, habitent dans des grandes villes, ne possèdent pas (trop) d’armes à feu (quoique, dans la ville de Washington, on décompte 600.000 armes pour 570.000 habitants), savent que le monde n’a pas été créé en 7 jours et ne mêlent pas trop politique, argent et religion. Le seul problème, c’est que la minorité qui fait le contraire est très représentée et influence beaucoup les médias (vive Fox News !!) et par conséquent la direction politique que prend le pays. Mais bon, cela existe dans beaucoup de pays, c’est juste plus visible lorsque les décisions de ce pays affectent le monde entier.

Bref, le Texas donc. Patrie des conservateurs les plus à droite, de la fameuse NRA, détenteur du plus grand nombre d’exécutions par an derrière la Chine (c’est parfois bon de se le rappeler lorsqu’on se considère la première démocratie du monde). Une jeune sénatrice en campagne (sosie d’une sénatrice bien connue de l’autre grand état conservateur qu’est l’Alaska) a eu la charmante idée de proposer une loi après plusieurs massacres à l’arme à feu dans les universités du coin (en particulier Virgina Tech). Ecouter bien le raisonnement qui suit parce que pour tout être humain normalement doté d’un cerveau, ce n’est pas facile à comprendre. Au lieu de considérer l’interdiction des armes, elle a pensé que si les tueurs qui se baladaient dans les couloirs avaient fait autant de victimes, c’est parce qu’ils n’avaient pas été abattus assez rapidement. D’où l’idée assez risible, non pas d’empêcher les armes d’entrer dans les enceintes des écoles, mais bien au contraire de les autoriser ! En effet, si tout le monde est armé, on peut abattre plus rapidement un meurtrier. Cette mesure était bien évidemment destinée à ne pas être simplement appliquée aux enseignants et aux gardiens de sécurité, mais bel et bien à tous les élèves, de façon à réagir le plus rapidement possible. Un collègue de notre jeune sénatrice lui a quand même fait remarquer (même si cette mesure lui plaisait beaucoup) qu’il serait bien de ne pas imposer cela dans les écoles maternelles… (J’imagine les petits de Perrine en train de jouer avec des AK 47)


Alors d’où vient cette idée de considérer que la détention d’armes est un bon moyen de se protéger ? Plus que ça, même. La plupart des habitants des états du Sud pensent que les armes à feu sont les garants de la paix civile, plus que la police. Eh bien, tout d’abord, cela tient au fait que chez les américains, la sécurité du peuple n’est pas assurée de façon globale. On considère que l’individu prime et que toute décision se doit d’accroitre ou de mieux protéger chaque citoyen (et pas tous les citoyens). Aux USA, la sécurité est quelque chose de personnel alors que c’est une affaire de protection par l’état dans les autres pays. Et cela marche pour beaucoup de chose : lorsqu’on dit que les Etats-Unis sont le pays le plus individualiste du monde, ce n’est pas un euphémisme : l’important c’est soit ! Même si on a fumé toute sa vie en sachant parfaitement que c’était nocif, on essaye quand même de ramasser un peu d’argent en attaquant les grandes industries du tabac (regardez "thank you for smoking" un jour où vous aurez le temps).

La seconde chose, c’est cette espèce de mentalité de cowboy qui est malgré tout resté très ancré dans les mœurs, l’idée qu’il faut se battre et tuer pour se défendre, et que la seconde alternative n’est pas quelque chose de répréhensible, bien au contraire. Il s’agirait presque d’un acte héroïque.

Le plus grave reste sans doute de ne pas comprendre que la prolifération des armes ne garantit pas la sécurité des personnes (Kevin Spacey en fait un joli discours dans "la vie de David Gale"). Comme quoi, on peut se considérer les leaders du monde soi disant démocratique et libre, et ne pas comprendre ce que tous les autres considèrent comme allant de soi depuis plus d'un siècle.


La prochaine fois, nous changerons de pays pour aller voir du côté israélien ou russe. Histoire de se rendre compte que d’autres coins du monde craignent aussi un peu.